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Matière grise

Comment représenter une substance où naissent mes pensées et qui a comme couleur
définie et acceptée par tous le gris. Nos idées peuvent-elles être plus colorées que la
matière initiale ? C’est pourquoi je vais la relier aux matières qui pourraient s’en
approcher tels l’argile, le gesso ou le plâtre, la chaux, l’encre, puis l’ouvrir aux matières
colorées du monde vivant.


Pour jeune public
Comment représenter une substance où naissent mes pensées et qui a comme couleur
définie et acceptée par tous le gris. Nos idées peuvent-elles être plus colorées que la
matière initiale ? C’est pourquoi je vais la relier aux matières qui pourraient s’en
approcher tels l’argile, le gesso ou le plâtre, la chaux, l’encre, puis l’ouvrir aux matières
colorées du monde vivant.


Autrement dit :
La matière composée de couleur, de gesso, de chaux et d’argile est l’objet d’une
représentation graphique reconnaissable comme la structure d’un cerveau. Ces dépôts
de matières sont fixés sur le papier qui lui aussi a une couleur précise. D’autres
éléments, comme la spiruline, ajoutent une couleur et une épaisseur au dépôt originel. La
fluidité du trait dépend de l’outil utilisé : fluide, selon le pinceau choisi et rugueux quand
c’est travaillé avec une brosse. La question advient d’elle-même : comment la matière
grise se dépose, comment on pense ?
Le gesso, l’argile, la chaux, comme d’autres matières
transmettent chimiquement une suite d’idées, le fond de nos pensées en trois dimensions forment
deux parties de nos cerveaux.
Si les sciences avancent sur la compréhension de comment nous pensons,
comment doit-on se le représenter ? Comment fixer ces matières, comment
transmettre ?
Ces couches déposées successivement m’intéressent, car on y retrouve un pattern, une
topologie, une structure. Tout ceci se dissout de nouveau dans du liquide, dans de l’eau
par exemple. L’élasticité du papier et de cette matière peinte forment un objet à étudier.
Art de la pensée
Lors de mon séjour à Naples, j’ai pu étudier comment le corps est figuré, dans des
musées, ou en regardant les travaux de Galilée ou de Giordano Bruno. Ce que j’en ai
retenu depuis, c’est comment ces recherches savantes sont encore d’actualité.

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